En 2015, la chapelle de Zainvillers, désacralisée depuis 2007, a été détruite. En lieu et place, on distingue aujourd’hui une extension de l’Ehpad Le Solem qui abrite l’Unité de Vie Protégée.
Lors de la démolition de la chapelle, les pierres du porche avaient été minutieusement conservées en vue d’être restaurées. Ce sont les élèves de la section « pierre » du lycée Camille Claudel de Remiremont qui s’en sont chargés. Ils ont ensuite reconstitué le porche à l’identique, en face de la maison de retraite. La volonté municipale était de rendre au quartier de Zainvillers une partie de son patrimoine historique, culturel et architectural. Ce site ayant été choisi, les bacs du point d’apport volontaire installés sur ce parking ont été répartis sur d’autres lieux de dépôts et les places de stationnement ont été redessinées.
L’aménagement paysager final a été réalisé par les services techniques municipaux.
Le samedi 23 juin 2018, le porche reconstitué a été inauguré.
Une page d’histoire Le 9 juillet 1890, Cécile Zeller meurt. Elle était la petite-fille de Jean-Baptiste Flageollet, fondateur des usines de Zainvillers en 1830. Dans ses dernières volontés, elle confie à sa famille celle d’ériger une chapelle à Zainvillers, sur sa fortune personnelle. |
Son frère Gustave et sa sœur Marguerite mettent à exécution cette volonté en 1892 mais la chapelle n’a vu le jour qu’en 1898 (« l’hospice » a été créé en 1897 pour les anciens ouvriers de l’usine).
Gustave Zeller devient propriétaire de l’hospice par héritage, sa sœur Marguerite obtenant la chapelle.
En décembre 1940, à la mort de Marguerite, elle est attribuée à son fils Jacques Zeller, alors le président directeur général de la société des établissements Flageollet. Par décret du 31 juillet 1948, la chapelle de Zainvillers devient paroissiale.
En 1950, agrandissement de la chapelle : la nef passe de 9 à 18 mètres.
La chapelle fut bénie le 18 novembre 1951 par Monseigneur Brault et dédiée à Sainte Cécile. Ce sont ses enfants qui terminèrent et cédèrent son œuvre pour le franc symbolique à l’association diocésaine.
Vers 1955, le clocher travaillé a laissé place à un clocheton.
En 1991, Zainvillers perd son statut de paroisse et devient une annexe de la paroisse de Vagney. Vendu par l’évêché et acquis par le CCAS en 1999, le bâtiment se retrouve à nouveau lié à l’ancien hospice.
En 2007, la chapelle est achetée par la Commune, vidée de son mobilier et désacralisée.
Janvier/février 2015 – démolition de la chapelle :
– la tribune a été cédée à une commune de l’Aisne, les vitraux à une association de Gérardmer qui les a restaurés
– les pierres du porche ont été soigneusement démontées une à une, entreposées dans le parc de la maison de retraite
– restauration par les élèves de la section « pierre » du lycée Camille Claudel puis réinstallation sur le parking en face de la maison de retraite.
septembre 2017 : déplacement du point d’apport volontaire
printemps 2018 : aménagement paysager